jeudi 2 décembre 2010

La fenêtre

C'est comme une sorte de fenêtre sur le monde, une déchirure qui permet de voir loin, un appel au saut dans l'avenir, dans l'inconnu, capable d'anéantir cette résignation qui m'a possédée. Et pourtant, rien ne bouge, tout est calme, silencieux, vide d'âme. Tout est blanc et bleu comme le ciel et les nuages. Je voudrais que cette plaie de neige m'insuffle le vertige, celui de croire, d'espérer, de vivre, d'aimer. Et pourtant, rien ne bouge, mon sang coule dans mes veines à la même vitesse, à la même température. Et pourtant, la résignation n'a pas quitté son domicile. Elle m'habite et je ne l'aime pas. Elle me remplit et je la déteste. Pourvu qu'une autre fenêtre s'ouvre et que je puisse m'envoler. Pourvu qu'un autre regard que le mien et que d'autres ailes soient là pour me montrer le chemin.

3 commentaires:

Bougrenette a dit…

C'est raccord, il n'y a pas, c'est comme l'écho d'un reflet qu'on voudrait rejeter et qui pourtant en dit long sur le besoin de vivre.

Estrella a dit…

Rrrrrrrrrrrr de la neige ! Il n'y en a pas assez comme ça ?! ;-)
Ça viendra, la fenêtre et ce qu'il y a derrière, crois-y ! ;-)

les nuages bavards a dit…

@Bougrenette : ce qui est raccord, c'est que je ne te capte pas plus ici que chez toi... et ça, ça me rassure ^^.

@Estrella : en attendant, "fermons la fenêtre et gardons les volets clos, la la li lalala..." ;-)

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