vendredi 31 décembre 2010

jeudi 30 décembre 2010

Champagne! #2

Cave à champagne - Épernay

mercredi 29 décembre 2010

Champagne! #1

En ces temps d'agapes où le champagne coule à flots, démystifions ce breuvage ! 
Cuves à champagne - Épernay.

mardi 28 décembre 2010

lundi 27 décembre 2010

Perforations

Des trous dans le métal comme autant de blessures dans le cœur et l'âme. Le cœur perforé, poinçonné, puis rapiécé où viennent s'ajouter, réguliers, les trous que tu y fais. L'âme déroutée qui plonge dans l'abîme du trou noir que tu crées.

vendredi 24 décembre 2010

jeudi 23 décembre 2010

dimanche 19 décembre 2010

Et un raton laveur

Horizontales, verticales, diagonales, briques, tuiles, ardoises, bois, zinc, verre, métal. On pourrait presque conclure "... et un raton laveur", tant il y a de tout dans ce petit bout d'espace.

samedi 18 décembre 2010

vendredi 17 décembre 2010

Nuages noirs

Ces nuages là ne sont pas bavards gaiement. Ils ressassent une rancœur qui fait s'amonceler leur noirceur les préparant à exploser. Qu'ils soient blancs, bleus ou noirs, j'aime ces nuages qui me donnent toujours à rêver. Paisiblement ou plus torturée, sereinement ou avec l'anxiété d'un orage qui s'annonce, ils m'entraînent là où peu de choses sont capables de m'emmener.

jeudi 16 décembre 2010

mercredi 15 décembre 2010

mardi 14 décembre 2010

dimanche 12 décembre 2010

Matière #1

Bois et métal assemblés, planches de bois érodées et clous à tête carrée. Ce qui se dégage de ce petit bout d'un tout est une impression de force et de puissance imprenable. Dans ce petit bout de rien se dessine déjà la porte du château fort dont il est tiré et son infaillibilité.

jeudi 9 décembre 2010

Le masque de pierre

 
Il m'effraie moi même. C'est comme si je l'entendais hurler, appeler pour que quelqu'un vienne le délivrer de l'emprise de la pierre. Un visage de sel tordu par l'angoisse d'une éternité figée qui s'annonce et par un cri muet qui affole ses yeux. Ces yeux qui me regardent et que je ne peux que capturer, le réduisant davantage encore à l'immobilité, celle d'un unique cliché.

mercredi 8 décembre 2010

L'essuie-glace

Elle s'est retrouvée, seule de son espèce, plaquée par le vent et la pluie sur la face externe du pare-brise. Elle va voyager sans le vouloir, elle va continuer isolée, à vivre quelques temps encore sa condition de feuille morte, jusqu'à ce que l'essuie-glace d'un passage rageur,  l'emporte ailleurs.

mardi 7 décembre 2010

jeudi 2 décembre 2010

La fenêtre

C'est comme une sorte de fenêtre sur le monde, une déchirure qui permet de voir loin, un appel au saut dans l'avenir, dans l'inconnu, capable d'anéantir cette résignation qui m'a possédée. Et pourtant, rien ne bouge, tout est calme, silencieux, vide d'âme. Tout est blanc et bleu comme le ciel et les nuages. Je voudrais que cette plaie de neige m'insuffle le vertige, celui de croire, d'espérer, de vivre, d'aimer. Et pourtant, rien ne bouge, mon sang coule dans mes veines à la même vitesse, à la même température. Et pourtant, la résignation n'a pas quitté son domicile. Elle m'habite et je ne l'aime pas. Elle me remplit et je la déteste. Pourvu qu'une autre fenêtre s'ouvre et que je puisse m'envoler. Pourvu qu'un autre regard que le mien et que d'autres ailes soient là pour me montrer le chemin.

mercredi 1 décembre 2010

mardi 30 novembre 2010

L'idée était de chercher le plus beau des galets. Le plus plat, le plus rose, le plus blanc ou le plus foncé. Celui qui aurait une forme précise, celui dont la nervure blanche ou noire séparerait le cœur en deux. Celui qui pourrait être tenu dans la main et caressé, transporté, poli à l'infini. Celui qui deviendrait une sorte de phylactère et qu'on aurait toujours avec soi pour se rappeler qu'il peut faire beau parfois.

lundi 29 novembre 2010

dimanche 28 novembre 2010

L'absente

L'absente, celle qui voyageait dans ses cauchemars ou dans ses rêves, assise sur cette chaise en fer forgée l'a délaissée quand la pluie est venue se mêler à ses larmes qui coulaient. L'absente, celle qui se cogne aux vitres comme un oiseau effrayé, reviendra demain, recommencera à errer, immobile, assise sur cette même chaise qui entre temps, comme ses larmes, aura séchée.

vendredi 26 novembre 2010

"Elle vivait en marge de l'instinct de reproduction de l'espèce, mais naissait elle-même à une vie nouvelle chaque fois qu'elle aimait. La nature l'avait faite non pour donner l'être, mais pour être". 
Je ne connais pas Karl Kraus, encore moins ses Aphorismes, mais cette phrase lue il y a quelques temps sur un blog, n'est plus jamais sortie de mon esprit. Elle est l'écho parfait à ce que j'aurai pu dire de moi si j'en avais eu le talent plus que la conscience. Elle est de ces évidences qui frappent d'un coup, alors que depuis des années on cherche à décrire ou à définir quelque chose sans y parvenir précisément. Elle est à ce jour, la meilleure définition de moi-même.

jeudi 25 novembre 2010

mercredi 24 novembre 2010

mardi 23 novembre 2010

lundi 22 novembre 2010

La coccinelle et moi


Un jour où les choses allaient mal, où l'humeur sombrait dans la torpeur au fil des heures, j'ai vu une coccinelle se poser sur mon doigt. Rien d'extraordinaire jusque là, mais c'était à la Défense, dans un univers triste et froid, là où vous vous attendez au(x) cafard(s) mais pas à une jolie bête carminée où le bon dieu a laissé tomber de son encrier quelques gouttes pour la distinguer.
J'ai alors souscrit aux choses auxquelles je ne crois pas en les faisant miennes. : "Si elle reste sur mon doigt jusqu'à la porte battante, c'est que tout ira bien... enfin. Si elle s'envole, si elle me fuit, si elle n'est pas à l'aise sur mon doigt, c'est que décidément ma tristesse restera".
Je sais bien qu'en général on dit qu'une coccinelle qui s'envole, est signe de beau temps. Mais je me foutais pas mal qu'il fasse beau dehors. Je voulais juste qu'il fasse beau dedans. Voilà pourquoi j'ai changé à mon gré la maxime, mais l'histoire ne raconte pas ce qu'à la fin il se passa.

dimanche 21 novembre 2010

samedi 20 novembre 2010

vendredi 19 novembre 2010

jeudi 18 novembre 2010

Manuscrit

Certains m'ont connue plus prolixe et regrettent que ma plume soit devenue si concise pour accompagner ces photos. Je dois avouer que les mots ne viennent plus. C'est pourquoi je les ai remplacés par des clichés !

Certes, ces derniers sont sans doute moins forts que certaines phrases que j'alignais antan. Mais c'est qu'un brin d'anesthésie est passé par ici et mon spleen se tapit désormais derrière les couleurs, les formes et les images.

Alors voilà, comme un cadeau pour celles et ceux qui me l'ont dit, un petit mot manuscrit. ;)

Je ne sais pas écrire la musique, mais quand les mots reviendront, j'écrirai comme parfois je sais le faire, telle une partition. Des flux et des reflux, des vibrations, du rythme, tout comme le feraient les mains d'un pianiste ou les doigts d'un guitariste.
Attendons pour cela, sans impatience, que d'autres blessures brisent la porte qui, pour l'instant, protège ces variations et ces notes.

mercredi 17 novembre 2010

lundi 15 novembre 2010

dimanche 14 novembre 2010

samedi 13 novembre 2010

vendredi 12 novembre 2010

Rebellion

Les histoires à trois, c'est compliqué, mais à quatre c'est carrément bancal !

jeudi 11 novembre 2010

Des nuages dans l'Eire #2


Le soleil a décidé de quitter les nuages. Ils deviennent sombres et menaçants, mais retiennent leurs larmes. La Lune viendra et alors ils s'apaiseront jusqu'à ne faire qu'un avec la nuit.

mercredi 10 novembre 2010

J'ai vu un ange...


« J’ai vu un ange dans le marbre et j’ai seulement ciselé jusqu’à l’en libérer. » Michel-Ange

Détail du portail de la cathédrale Saint-Isaac - Leningrad - 1989

mardi 9 novembre 2010

Mirage

"N'ayez pas peur du bonheur, il n'existe pas. "
Michel Houellebecq
- Rester vivant

lundi 8 novembre 2010

Le mystère de la clé


Cette clé n'ouvrait ni mon cœur, ni le royaume des songes. Encore moins les portées de sol et de fa. Elle ouvrait juste cette porte là.

dimanche 7 novembre 2010

Après la pluie #6

Et j'entends le clapotis,
Du bassin qui se remplit,
Oh mon Dieu, que c'est joli,
La pluie.

Barbara

samedi 6 novembre 2010

Leur beauté vient de leur nombre


"J'aime ce subtil fatalisme apporté par la beauté des feuilles tombantes. Elles savent qu'elles ont fait leur temps et qu'elles doivent partir. Alors, souvent sans forcer les choses, elles se laissent tomber. Il arrive que certaines ne veulent pas se laisser aller à leur destinée. Elles s'accrochent. Elles se sentent fières de résister aux trames du Temps. Qu'elles sont ridicules. Leur beauté vient de leur nombre." MB.

vendredi 5 novembre 2010

Pellicule

Histoire sans parole ou film muet ?

jeudi 4 novembre 2010

L'encrier


Quand les lèvres sont murées
Quand les mots restent muets,
Trempe ta plume dans l'encrier.
Proverbe... chinois ?!

mercredi 3 novembre 2010

Réveil fragile


C'est comme le réveil fragile d'un long coma difficile. Elles percent la terre gelée, dominent l'herbe à peine poussée et donnent aux galets l'éclat qui leur manquait.

mardi 2 novembre 2010

Après la pluie #5


Qui a dit "Après la pluie,  le beau temps ?" 
Celui qui sans doute n'a jamais connu d'averse, ni d'orage, ni d'ouragan.

lundi 1 novembre 2010

Atterrissage immédiat


Orly le matin quand il n'y a pas d'avion pour Berlin...