mercredi 5 janvier 2011

No man's land

Les  herbes affolées par le vent dansent et animent la lande. Au fond, les lacs du Connemara nous jettent aux yeux leur bleu outremer que les nuages ne parviennent pas à ternir. Ils nous appellent mais nous n'irons pas. La tourbe veille et nous défie d'approcher leurs rives. Je ne rapporterai de là-bas, que cette photo là et un air de guimbarde que tu jouais derrière moi.

3 commentaires:

Fiso a dit…

Rhô la la !!! J'ai hâte !

Fiso a dit…

C'est drôle, je clique 2 fois sur la même photo. L'effet Connemara, sans doute.
Cet endroit est un multiplicateur d'émotions : si on est heureux, on se sent puissant, invincible et on pense que la vie est magnifique; si on est triste, on a envie de se laisser couler dans un de ses lacs.
Je me souviens de quelques jours là-bas avec un ami mélancolique. Je pense qu'il garde un mauvais souvenir du Connemara.

les nuages bavards a dit…

@Fiso : On va dire que le temps consacré sur place était trop juste. Nous n'avons eu qu'un avant-goût qui ne laisse pas d'arrière-goût amer...

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