L'idée était de chercher le plus beau des galets. Le plus plat, le plus rose, le plus blanc ou le plus foncé. Celui qui aurait une forme précise, celui dont la nervure blanche ou noire séparerait le cœur en deux. Celui qui pourrait être tenu dans la main et caressé, transporté, poli à l'infini. Celui qui deviendrait une sorte de phylactère et qu'on aurait toujours avec soi pour se rappeler qu'il peut faire beau parfois.
mardi 30 novembre 2010
lundi 29 novembre 2010
dimanche 28 novembre 2010
L'absente
L'absente, celle qui voyageait dans ses cauchemars ou dans ses rêves, assise sur cette chaise en fer forgée l'a délaissée quand la pluie est venue se mêler à ses larmes qui coulaient. L'absente, celle qui se cogne aux vitres comme un oiseau effrayé, reviendra demain, recommencera à errer, immobile, assise sur cette même chaise qui entre temps, comme ses larmes, aura séchée.
vendredi 26 novembre 2010
"Elle vivait en marge de l'instinct de reproduction de l'espèce, mais naissait elle-même à une vie nouvelle chaque fois qu'elle aimait. La nature l'avait faite non pour donner l'être, mais pour être".
Je ne connais pas Karl Kraus, encore moins ses Aphorismes, mais cette phrase lue il y a quelques temps sur un blog, n'est plus jamais sortie de mon esprit. Elle est l'écho parfait à ce que j'aurai pu dire de moi si j'en avais eu le talent plus que la conscience. Elle est de ces évidences qui frappent d'un coup, alors que depuis des années on cherche à décrire ou à définir quelque chose sans y parvenir précisément. Elle est à ce jour, la meilleure définition de moi-même.
Je ne connais pas Karl Kraus, encore moins ses Aphorismes, mais cette phrase lue il y a quelques temps sur un blog, n'est plus jamais sortie de mon esprit. Elle est l'écho parfait à ce que j'aurai pu dire de moi si j'en avais eu le talent plus que la conscience. Elle est de ces évidences qui frappent d'un coup, alors que depuis des années on cherche à décrire ou à définir quelque chose sans y parvenir précisément. Elle est à ce jour, la meilleure définition de moi-même.
jeudi 25 novembre 2010
mercredi 24 novembre 2010
mardi 23 novembre 2010
lundi 22 novembre 2010
La coccinelle et moi
Un jour où les choses allaient mal, où l'humeur sombrait dans la torpeur au fil des heures, j'ai vu une coccinelle se poser sur mon doigt. Rien d'extraordinaire jusque là, mais c'était à la Défense, dans un univers triste et froid, là où vous vous attendez au(x) cafard(s) mais pas à une jolie bête carminée où le bon dieu a laissé tomber de son encrier quelques gouttes pour la distinguer.
J'ai alors souscrit aux choses auxquelles je ne crois pas en les faisant miennes. : "Si elle reste sur mon doigt jusqu'à la porte battante, c'est que tout ira bien... enfin. Si elle s'envole, si elle me fuit, si elle n'est pas à l'aise sur mon doigt, c'est que décidément ma tristesse restera".
Je sais bien qu'en général on dit qu'une coccinelle qui s'envole, est signe de beau temps. Mais je me foutais pas mal qu'il fasse beau dehors. Je voulais juste qu'il fasse beau dedans. Voilà pourquoi j'ai changé à mon gré la maxime, mais l'histoire ne raconte pas ce qu'à la fin il se passa.
Je sais bien qu'en général on dit qu'une coccinelle qui s'envole, est signe de beau temps. Mais je me foutais pas mal qu'il fasse beau dehors. Je voulais juste qu'il fasse beau dedans. Voilà pourquoi j'ai changé à mon gré la maxime, mais l'histoire ne raconte pas ce qu'à la fin il se passa.
Libellés :
blanc,
coccinelle,
Lille,
rose,
vert
dimanche 21 novembre 2010
samedi 20 novembre 2010
vendredi 19 novembre 2010
jeudi 18 novembre 2010
Manuscrit
Certains m'ont connue plus prolixe et regrettent que ma plume soit devenue si concise pour accompagner ces photos. Je dois avouer que les mots ne viennent plus. C'est pourquoi je les ai remplacés par des clichés !
Certes, ces derniers sont sans doute moins forts que certaines phrases que j'alignais antan. Mais c'est qu'un brin d'anesthésie est passé par ici et mon spleen se tapit désormais derrière les couleurs, les formes et les images.
Alors voilà, comme un cadeau pour celles et ceux qui me l'ont dit, un petit mot manuscrit. ;)
Je ne sais pas écrire la musique, mais quand les mots reviendront, j'écrirai comme parfois je sais le faire, telle une partition. Des flux et des reflux, des vibrations, du rythme, tout comme le feraient les mains d'un pianiste ou les doigts d'un guitariste.
Attendons pour cela, sans impatience, que d'autres blessures brisent la porte qui, pour l'instant, protège ces variations et ces notes.
mercredi 17 novembre 2010
mardi 16 novembre 2010
lundi 15 novembre 2010
dimanche 14 novembre 2010
samedi 13 novembre 2010
vendredi 12 novembre 2010
jeudi 11 novembre 2010
Des nuages dans l'Eire #2
mercredi 10 novembre 2010
J'ai vu un ange...
Détail du portail de la cathédrale Saint-Isaac - Leningrad - 1989
Libellés :
ange,
Léningrad,
métal,
noir et blanc
mardi 9 novembre 2010
lundi 8 novembre 2010
Le mystère de la clé
Cette clé n'ouvrait ni mon cœur, ni le royaume des songes. Encore moins les portées de sol et de fa. Elle ouvrait juste cette porte là.
dimanche 7 novembre 2010
samedi 6 novembre 2010
Leur beauté vient de leur nombre
"J'aime ce subtil fatalisme apporté par la beauté des feuilles tombantes. Elles savent qu'elles ont fait leur temps et qu'elles doivent partir. Alors, souvent sans forcer les choses, elles se laissent tomber. Il arrive que certaines ne veulent pas se laisser aller à leur destinée. Elles s'accroche
vendredi 5 novembre 2010
jeudi 4 novembre 2010
mercredi 3 novembre 2010
Réveil fragile
C'est comme le réveil fragile d'un long coma difficile. Elles percent la terre gelée, dominent l'herbe à peine poussée et donnent aux galets l'éclat qui leur manquait.
mardi 2 novembre 2010
Après la pluie #5
Qui a dit "Après la pluie, le beau temps ?"
Celui qui sans doute n'a jamais connu d'averse, ni d'orage, ni d'ouragan.